CLIMEULAC
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CLIMEULAC

Impact du réchauffement et de l’eutrophisation sur le diversité, la structure et le fonctionnement des lacs alpins

SECTION

Effets sur la biodiversité et le fonctionnement

PERIODE

Juin 2025 - Décembre 2026
Illustration

FINANCEMENT

Pôle ECLA

ZONE(S) D'ÉTUDE

France hexagonale

PARTENAIRES

UMR CARRTEL (Université Savoie-Mont Blanc)
Observatoire des Lacs Alpins (OLA)
UMR EABX (Université Bordeaux-Aquitaine)

COORDINATEUR(S)

A. Sentis

Description du Projet

Contexte du Projet :

Le réchauffement climatique et les apports en nutriments sont des perturbations liées aux activités anthropiques impactant fortement la biodiversité des lacs. Estimer leurs effets est d’autant plus complexe que ces facteurs agissent de manière combinée. C'est particulièrement le cas pour les organismes planctoniques (phytoplancton et zooplancton) qui constituent la base des réseaux trophiques et déterminent les dynamiques des autres organismes (macroinvertébrés et poissons). Plusieurs indices écologiques existent pour caractériser la biodiversité mais leurs réponses aux perturbations sont encore mal connues.

Objectifs du Projet :

Ce projet a pour objectif d’établir des liens entre la diversité (taxonomique et fonctionnelle), la structure (complexité) et le fonctionnement (flux énergétiques) des réseaux trophiques lacustres et de comprendre comment la température et les nutriments modulent ces liens. Ce travail propose d'étudier les effets de ces perturbations sur la biodiversité des lacs à la fois par une approche temporelle, via la compréhension des changements au sein de mêmes lacs, et par une approche spatiale, via la comparaison de multiples lacs à caractéristiques distinctes.

Résultat du Projet

La diversité taxonomique et fonctionnelle des lacs serait impactée par la température et les nutriments avec des effets distincts entre les compartiments trophiques. Le phytoplancton et zooplancton seraient impactés positivement par une augmentation en nutriments (effet bottom-up) alors que les macroinvertébrés et poissons seraient impactés négativement par un réchauffement (effet top-down). Cela se traduirait par des changements complexes dans la structure (nombre d'interactions) et le fonctionnement (flux énergétiques) des réseaux trophiques.

Pour aller plus loin

Contact : tom.reveillon@inrae.fr